Réflexions relatives au fonctionnement du Comité Départemantal et de la Ligue Régionale.
Mais elles sont sans doute aussi valables en d'autres lieux ?
La réalisation d'un projet implique la hiérarchisation de ses objectifs : objectif principal, objectifs secondaires et, en corollaire, moyens à mettre en oeuvre pour les atteindre.
Pour ce qui est de notre sport, l'objectif premier des Club, Comités, Ligues et Fédération, est l'amélioration du nombre et du niveau de pratique des ATHLÈTES !
Pour ce faire plusieurs lignes d'actions sont possibles :
- Humains : accroître le nombre de pratiquants.
- Technique : améliorer le niveau de compétence des athlètes et des entraîneurs.
- Matériels : accroître le nombre et/ou la qualité les installations existantes.
- Médiatiques : faire parler positivement de notre sport.
- Organisationnels : instituer des règles - statuts et/ou règlements - qui permettent la réalisation et la coordination efficace des étapes précédantes.
Dans cette optique, les statuts et règlements ne sont qu'un moyen pour faire que les choses aillent mieux.
Or malheureusement il semble bien que quelques uns d'entre nous, au demeurant fort respectables, ne considèrent pas les statuts et règlements comme un simple outil au service du développement de notre sport, mais comme une fin en soi.
Je m'insurge contre cette attitude.
Les statuts et les règlements - comme la discipline - ne sont pas une fin en soi, mais un simple instrument au service de l'objectif à atteindre. De ce fait, non seulement les statuts peuvent, mais doivent être changés au gré des circonstances, dès l'instant où ils sont un frein à l'efficacité du système mis en place pour atteindre notre but ultime : le développement de l'athlétisme.
Ainsi, les statuts actuels, en excluant de fait nombre de personnes qui pourraient, par leurs engagements et leurs compétences, faire progresser l'athlétisme, en incluant un système de quotas - jamais atteints - sont contreproductifs.
Il faut donc les réformer.
Par ailleurs, il saute aux yeux - de ceux qui, comme moi, ont connus des jours meilleurs pour l'athlétisme, que notre sport est en chute libre dans tous ses secteurs d'activités - il n'est que de comparer le niveau de nos championnats actuels à ceux d'il y a 10, 15 ou 20 ans.
Certes la faute n'en revient pas à notre seule fédération - les causes en sont multiples, par exemple, les conditions socio-culturelles ont évoluées - mais tout de même, alors que dans l'adversité une société soucieuse de sa survie tendrait à resserrer ses rangs, en se concertant, en se regroupant, en menant des actions communes, en se choisissant des dirigeants compétents, il est navrant de constater que quelques uns continuent à défendre leurs petits intérêts mesquins de petits clubs, voire leur intérêt personnel, au détriment de l'intérêt des athlètes dont ils prétendent vouloir le bien, participant ainsi à l'écoeurement des plus profondément motivés et de ce fait à la désagrégation du système.
Cette attitude est suicidaire.
Mais il est vrai, en disant cela, que j'exprime sans doute un rêve hors de portée qui prouverait, si besoin était, que je conserve encore une certaine jeunesse d'esprit.