La Loi de Boyle-Mariotte stipule : "À température constante, le volume d’une masse gazeuse est inversement proportionnel à sa pression."

En d’autres termes, lorsque qu’un gaz se détend, son volume augmente et sa température diminue et inversement, s’il est comprimé, sa pression et sa température augmentent - au point qu’elles peuvent faire éclater la structure qui le contient.
Cette loi physique semble avoir un champ d’application beaucoup plus large que celui de la seule physique. C’est ainsi qu’en biologie, si l’on augmente le nombre d’individus d’une espèce, végétale ou animale, sur un espace limité, la « pression sociale » de l’espèce augmente, avec les dégradations du milieu associées, et aboutit finalement à la disparition de l’espèce en question.

La semaine dernière, j’ai assisté, sur une chaîne d’informations, à l’exposé de deux éminents économistes qui, en substance, affirmaient que « La France ne peut se passer d’une croissance démographique et d’une immigration forte, pour maintenir son dynamisme économique et la pérennité de son système social ». Si l’on tient cette affirmation pour vraie, puisque l’économie, comme chacun sait, est une science « dure » et que de plus, deux éminents économistes ne peuvent se tromper, il découle que la France, malgré une superficie et des ressources naturelles limitées, peut accueillir un nombre d’individus infiniment croissant.

Cette contradiction apparente, avec les lois de la physique, m’a rendu perplexe, car, ou la loi de Mariotte-Boyle est vraie, auquel cas la température et la pression sociale de la France va croître et ce sera l’enfer, ou alors, comme il ne se peut que deux éminents économistes puissent se tromper, c'est qu'il existe une exception Française à la Loi de Mariotte-Boyle. Or qui donc, hormis un être divin, peut réaliser une exception aux lois de la physique ?

C'est donc bien la preuve que Dieu existe et qu’il protège la France de l’enfer de la surpopulation.

Ouf, j’ai eu peur un instant, que l’avenir de mes petits enfants, ne soit l’avenir infernal qui semble se dessiner pour eux.

Dieu merci, nos deux économistes de service m'ont racéréné.