12 Janvier 2007, le "Viking" se porte toujours très bien. Photo de Jean-Michel Delaunay, le léger flou tient au fait que la photographie a été prise à travers une glace à double vitrage :

Le 29 Novembre 2006, les dernières photographies de Jean-Michel Delaunay :

Les Vikings à Sètes :

BILAN SUIVI PÈLERIN 2006 :

Note pour « Rapaces de Frances » :
Languedoc-Roussillon
: Gard(30), Hérault (34) et Nord de l’Aude (11)
Sur les 25 sites répertoriés, 20 ont été contrôlés et 10 étaient occupés par un couple adulte. 7 d’entre eux ont produit au moins 13 jeunes à l’envol. Ces résultats globalement assez proches de ceux de 2005, ne montrent pas la grande instabilité des occupations, ce qui entraînent des difficultés de suivi, et les oiseaux productifs en 2006 sont souvent différents de ceux de 2005.

Les causes de cette instabilité n’ont pas pu être mis en évidence, elle est peut être à mettre en relation avec la forte densité de Grand-duc de ce secteur. Grâce à des contacts excellents, un site d’escalade dans l’Hérault a été panneauté par les pratiquants de ce sport pour éviter le dérangement du couple qui s’était installé tout près d’une voie. Il a produit 3 jeunes.
Coordination : Roland DALLARD
pour le Groupe Rapaces Sud Massif-Central (PN Cévennes, ONCFS,
Meridionalis, LPO Aveyron) »
Roland DALLARD

Le Pèlerin nordique de Sètes est de retour sur ses quartiers d'hiver.

De Jean-Marie Delaunay le 5 Novembre 2006 :

L'hiver dernier cet oiseau au plumage clair évoquait tout à fait un pèlerin nordique - peut être un calidus - mais cette fois-ci avec son plumage adulte typique - front blanc, sourcil blanc, moustaches étroites, barres fines et espacées - cela ne fait plus de doute, il s'agit bien d'un oiseau nordique.


Il est revenu aux environs du 20 octobre dernier, sur les lieux qu'il occupait l'hiver dernier, en nous surprenant par son retour et son nouvel habit. Je vous laisse juger en vous joignant deux images: sur la première prise à la nuit tombante.

L'oiseau grignote un étourneau sur la corniche ouest de notre toit terrasse au 15ème étage. À cette époque de l'année, plusieurs milliers de ces petits oiseaux tournent et retournent autour de notre immeuble, au coucher du soleil. La deuxième, prise un autre jour le matin, il profite des premiers rayons du soleil de son perchoir du 14ème étage. De là il surveille les mouvements des autres oiseaux du port.
"Les notes du pèlerin" n° 5/6- mai 2006, page 2 donnaient les premières infos sur ce faucon urbain.

 

Quelques nouvelles et photos du Pèlerin de Sète - par Jean-Marie Delaunay.

Il va entamer son 4ème mois de présence ! sacrées vacances !
Pierre Maigre (vice président de la LPO Hérault), qui travaille tout près de l'immeuble doit s'occuper de la pose d'un nichoir, mais je ne sais pas où ça en est.
Bonsoir Roland
Il est toujours là, change de perchoir selon le temps et le vent. En fait, le soir, il est rarement à la même place. Quand la météo est sèche et calme, il s’installe pour la nuit en même temps qu’elle et s’en va le jour à peine levé. J’attends la prochaine tempête pour l’observer de plus près et, pourquoi pas, tirer un nouveau portrait.
En attendant nous informons nos voisins, qui risqueraient d’être surpris par sa présence, pour éviter la réaction qui pourrait l’effrayer.
Nous avons gardé trois pelotes plus petites que celle que vous avez analysée.
Bien entendu, dès que nous remarquons quelque chose de nouveau, vous êtes informé par le vol suivant !

 

Dernières nouvelles du Faucon installé sur un immeuble de Sètes : J.M. DELAUNAY via Roland DALLARD.

Cet après midi, de retour d’une balade autour de l’étang de Vic (photo mouette) vers 18h30, en sortant du garage nous apercevons le Faucon. Il est perché sur le balcon du 14ème étage de notre immeuble (photo 14éme). Arrivés chez nous au 15ème, nous restons silencieux pendant que je prépare mon petit Nikon. Le silence est de rigueur car il vient se coucher habituellement à la nuit tombée, alors qu’aujourd’hui il est là beaucoup plus tôt. Une fois sur notre balcon, sans me montrer, je glisse discrètement l’objectif au dessus du vide en surveillant l’écran LCD du Nikon jusqu’à entrevoir notre oiseau, et clic. L’apparition discrète et furtive de l’objectif, comme je l’escomptais, n’a pas dérangé la vedette qui, à l’heure qu’il est, dort aussi bien que les autres soirs. A noter qu’il ne dort pas deux nuits de suite au même étage, il s’installe soit sur la rambarde de notre balcon, au 15ème, soit de la même façon au dessous où l’appartement est inoccupé (photo Faucon pèlerin 28.02.06), soit sur la corniche de la terrasse juste au dessus de notre appartement.

Coordination du suivi du Faucon pèlerin en Languedoc. Note pour « Rapaces de Frances » :


Un réseau se met en place pour le Gard, l’Hérault et le Nord de L’Aude. Sur cette frange sud-est du Massif central, le Faucon pèlerin semblait très rare il y a 20 ans.

Depuis les années 1990, quelques installations ont été constatées. Il semble opportun de faire le point sur cette population en légère augmentation et en progression géographique en direction de la Méditerranée, malgré la concurrence interspécifique avec d’autres espèces et notamment avec le Grand-duc particulièrement abondant.


En 2004 nous avons, au demeurant, recensé 20 sites connus pour avoir abrité l’espèce au cours des dix dernières années. 15 sites ont été visités, 14 étaient occupés et sur 9 tentatives de reproductions, 6 ont produit 14 jeunes. On peut remarquer le maintien et l’élevage de 2 jeunes, malgré la présence du Grand-duc, d’un couple installé depuis deux ans sur un ancien site à Aigle de Bonelli. Nous avons aussi noté la désertion depuis quatre ans d’un site, connu de longue date, suite à l’installation d’un couple d’Aigle royal et l’absence récurrente de nidification d’un couple soumis à la concurrence du Grand Corbeau.

La situation du Pèlerin en Languedoc-Roussillon en 2005 : Gard(30), Hérault (34) et Nord de l’Aude (11)


- 19 sites à Faucon pèlerin ont été contrôlés sur 25 sites répertoriés dans cette zone géographique.

- 17 étaient occupés dont 11 par un couple adulte et sur 8 tentatives de reproductions,

- 6 ont produit au moins 14 jeunes.

On peut remarquer l’élevage de 3 et 4 jeunes sur 2 sites d’escalades ;

Le retour d’un couple sans nidification après une nouvelle désertion d’un couple d’Aigle royal ; la nidification d’un nouveau couple dans le Gard et l’installation d’un couple immature dans l’Hérault. On a par contre constaté la désertion de 2 sites dont 1 probablement à cause d’une forte fréquentation humaine, un cas probable de prédation et un cas d’échec à l’incubation suite au détrempage de l’aire par de fortes pluies.


Ce suivi a mobilisé au moins 17 personnes, en 2006 un effort plus important devra être consenti sur l’ouest de l’Hérault et le nord de l’Aude.


Coordination : Roland DALLARD
pour le Groupe Rapaces Sud Massif-Central (PN Cévennes, ONCFS,

Meridionalis, LPO Aveyron) »

 

Dernières nouvelles :

Une jeune femelle de Pèlerin semble vouloir s'installer sur un immeuble de la ville de Sètes, à suivre.

" le 16 janvier 2006 un Faucon pèlerin immature, vu et photographié sur le balcon du 15 ème étage d'un immeuble à Sète. L'oiseau y a été revu à plusieurs reprises depuis et a même laissé un pelote, preuve qu'il y vient quand les propriétaires sont absents.

Son comportement est celui d'un oiseau sauvage, craintif à l'égard de l'homme. Il pourrait s'agir d'un individu habitué au milieu urbain, et peut être né en ville vu son jeune âge, peut-être les prémisses de colonisation de cet habitat dans notre biome - il niche bien à la cathédrale d'Albi.
Cela incite à regarder avec plus d'intérêt nos grands édifices (patrimoniaux de surcroît) et à ouvrir nos volets avec une attention
nouvelle...
Merci à JM Delaunay, auteur de l'observation et Danie qui l'a transmise. Photos prochainement sur le site http://herault.lpo.fr